Taquin non farceur, anarchiste non révolutionnaire, zouave pas bouffon pour un rond, mime pas guignol pour une obole, auguste pas pitre pour une mitre, exerce longtemps et toujours le métier d’Ours des rues, montreur de skomorokhs, marionnettiste de ses griffes, apprécie très tôt la littérature enfantine des contes naturels et sauvages. Il compose des romans trop sérieux, des poèmes dérisoires et des contes non orthodoxes.
S’extirpant plus difficilement de sa médiathèque qu’il ne sort de sa tanière, au creux de laquelle, avant chaque hiver, il entasse, pour hiberner heureux, les mille et un écrits à lire et à relire qui tiennent chaud, éveillé ou endormi avec de jolis rêves. Et des cauchemars brulants aussi.