Écrire un premier roman : les erreurs à ne pas commettre

Écrire un premier roman : les erreurs à ne pas commettre
26/06/2024
Conseils pour écrire un livre

Comment écrire un roman ? Si la tâche était simple, le monde littéraire compterait des milliers de J.R. Tolkien et de Stephen King. Écrire un premier roman est une aventure qui requiert patience et rigueur. Mais elle comporte aussi de nombreux pièges. Problème dans la construction des phrases, manque de consistance des personnages et des univers, mauvais choix des mots : voici les principales erreurs à éviter lors de l’écriture d’un premier roman.

    En quelques titres:

  1. Ne pas planifier son roman et son écriture
    1. Fixez l’enjeu de votre roman
    2. Soignez la fin
  2. En faire trop… ou trop peu
    1. Travaillez suffisamment vos personnages
    2. Ne surchargez pas votre roman
  3. Négliger la forme
    1. Soignez la langue
    2. Utilisez tous vos sens
    3. Ne pas se relire et se faire relire
  4. Ne pas penser à « l’après » : que va devenir le manuscrit fini ?
    1. Faites-vous éditer en maison d’édition
    2. Choisissez l’autoédition avec Librinova

Ne pas planifier son roman et son écriture

Même si vous aimez écrire au fil de la plume, le plus grand danger qui vous guette en vous lançant dans votre premier roman, c’est de vous perdre. Certains auteurs auront besoin d’un plan détaillé de scènes pour avancer, d’autres d’une simple ligne directrice pour leur projet.

Fixez l’enjeu de votre roman

Savoir où vous allez avec votre roman est indispensable avant de vous lancer dans l’écriture. Fixez au moins ce que recherche votre personnage principal, l’objet du roman, son enjeu. Pour ne pas être ennuyeux, votre roman doit capter le lecteur dès le départ en posant le conflit principal. Sinon, le lecteur ne va pas s’attacher suffisamment à l’histoire pour avoir envie de connaître la suite.

Soignez la fin

L’impatience de l’auteur qui achève son premier roman est un mal bien connu. Quand plusieurs mois ou plusieurs années même ont été nécessaires pour accoucher d’un premier roman, on est parfois à bout de souffle lorsqu’il s’agit de conclure. Mais ce serait une erreur de « bâcler » la fin de votre livre.

C’est le point final, la conclusion, la note sur laquelle vous laisserez vos lecteurs. Et s’ils ont accroché à votre intrigue et vous ont suivi jusqu’à son dénouement, il serait fort dommage de les laisser sur une mauvaise impression. Un lecteur déçu, qui refermerait votre livre avec un goût d’inachevé, est un lecteur perdu.

Mieux vaut s’armer de patience — encore un peu — et tenir dans cette dernière ligne droite pour offrir un épilogue digne de ce nom à votre roman. Une fin réussie est le gage de faire forte impression auprès de vos lecteurs… et de les inciter à lire vos autres ouvrages !

En faire trop… ou trop peu

Les primo-romanciers oscillent entre deux tendances opposées : surcharger leur histoire ou au contraire ne pas assez développer l’intrigue ou les personnages.

Travaillez suffisamment vos personnages

Les personnages sont les « véhicules narratifs », pour reprendre l’expression de l’écrivain Lionel Davoust. Sans eux, il n’y a pas de roman, puisque le but de l’intrigue est de suivre leurs aventures. Soignez la construction de vos personnages principaux pour les rendre complexes, attachants et nuancés : gare aux stéréotypes !

N’oubliez pas non plus les personnages secondaires qui ne doivent pas être là uniquement pour servir votre scénario. Au théâtre, on appelle cela des « utilités » : le personnage intervient uniquement au bon vouloir de l’auteur, mais n’a aucune vie propre. Dès qu’on n’a plus besoin de lui, il disparaît.

Ne surchargez pas votre roman

Quand on se lance dans l’écriture de son premier roman, on a envie de tout dire, de faire passer beaucoup de messages. Résultat : on obtient un ensemble brouillon, trop dense et qui rate son objectif. Il faut trier et épurer pour ne vous en tenir qu’à une direction (cette fameuse ligne directrice). Ne jetez pas pour autant vos autres idées : elles alimenteront avec bonheur un autre roman (ou plusieurs !).

Même chose dans l’écriture elle-même : ne donnez pas trop d’informations à la fois, sachez distiller le suspense (même s’il ne s’agit pas d’un roman policier !). Il n’est pas nécessaire de raconter toute la vie d’un personnage, mais seulement ce qui sert votre intrigue et son évolution.

L’usage excessif d’adverbes et d’adjectifs est également déconseillé dans un roman. Pour le lecteur, cela laisse penser que l’auteur peine à créer des ambiances ou à susciter des émotions et qu’il s’en remet alors à des artifices pour les reproduire. Adverbes et adjectifs doivent être utilisés avec parcimonie. À l’image de la cerise sur le gâteau, ils doivent servir à bonifier votre texte. Demandez-vous régulièrement si celui que vous avez ajouté est vraiment utile dans la phrase.

Négliger la forme

Écrire son premier roman n’est pas chose aisée et il faut un peu de temps pour trouver son style. En attendant, veillez à simplifier votre propos pour rendre le texte fluide et agréable à lire.

Soignez la langue

La forme de votre texte a une importance capitale. De nombreux romans offrent une histoire intéressante et des personnages attachants, mais sont mal écrits.

Quelques points sont particulièrement à surveiller :

  • Les phrases trop longues ou mal construites nuiront à votre roman. Il est désagréable pour le lecteur de devoir relire une phrase pour pouvoir la comprendre. Les phrases trop longues risquent donc de le désintéresser.
  • Résistez à l’envie de mettre des mots que vous jugez littéraires ou originaux dans votre texte, juste pour le plaisir d’éviter les mots plus banals : par exemple, « bésicles » pour lunettes ou « mordorés » pour décrire les yeux d’un personnage. Glissez-les occasionnellement, mais n’en abusez pas !
  • Quand vous décrivez les actions de vos personnages, demandez-vous si, dans la réalité, on agit bien ainsi. Les personnages de romans sautent régulièrement du lit et s’étirent longuement… le faites-vous dans la vie ?
  • Enfin, attention aux clichés. Ils sont parfois utiles, mais, là encore, faites attention à ce qu’il n’y en ait pas trop dans votre texte.

Utilisez tous vos sens

La qualité de la plume d’un auteur est un élément clé du succès d’un roman. Votre plume doit être le prolongement de votre œil. Pour tenir en haleine vos lecteurs, il faut leur donner de la matière, et pour ce faire, fiez-vous à vos sens.

Un bon sens de l’observation vous permettra d’imaginer et de visualiser en détail vos scènes et vos personnages. Ces subtilités participent à la création d’ambiances prenantes, et de personnages singuliers. Vue, odorat, goût, toucher, faites marcher vos sens et ceux de vos lecteurs pour les happer dans vos aventures.

Ne pas se relire et se faire relire

Qui ne serait pas pressé de présenter — enfin ! — son œuvre après de longs mois de travail ? Si la chose paraît naturelle, c’est pourtant une erreur. Un premier jet ne fera jamais un bon manuscrit, surtout lorsqu’on débute dans l’exercice. Avoir « terminé » son roman ne suffit pas à dire qu’il est présentable à une maison d’édition. Pour qu’un livre soit digne de se faire remarquer par un éditeur et par des lecteurs, il vous faudra vous appliquer à le relire, le corriger, et le réécrire. Chaque détail devra être peaufiné, chaque adjectif soigneusement sélectionné, chaque signe de ponctuation rigoureusement placé. Écrire un livre, c’est savoir (se) réécrire.

La relecture et la réécriture de votre roman ne doivent pas se focaliser uniquement sur la structure du récit et de l’intrigue, il faut aussi mettre un point d’honneur à soigner la forme. Améliorez votre style, affinez votre plume, ces détails permettront de gagner en fluidité et de faciliter la lecture.

 

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Ne pas penser à « l’après » : que va devenir le manuscrit fini ?

Rédaction, correction, relecture, réécriture : écrire un premier roman est un travail de longue haleine. Mais il ne s’arrête pas là. Que va devenir ce manuscrit ? Voulez-vous le faire éditer ? Si oui, n’oubliez pas ces quelques détails qui peuvent faire la différence.

Faites-vous éditer en maison d’édition

Une fois la rédaction de votre premier roman achevée, vous pouvez le soumettre à une ou plusieurs maisons d’édition. Mais d’un éditeur à l’autre, les exigences ne sont pas les mêmes. Ainsi, certaines maisons d’édition demandent l’envoi d’un manuscrit au format papier, relié, alors que d’autres demandent un manuscrit au format numérique. Si la tendance est à la généralisation du format numérique, il convient de vérifier auprès de l’éditeur le format préconisé. Renseignez-vous sur les différentes modalités de soumissions en consultant notre page des éditeurs partenaires.

Vous pouvez utiliser pour cela notre service de soumission de manuscrit auprès de nos éditeurs partenaires. Il suffit pour cela de déposer votre manuscrit au format word ou pdf sur notre plateforme et de renseigner les informations demandées (nom de l’auteur, genre, résumé, mots-clés et couverture). Votre manuscrit sera alors référencé sur la plateforme de mise en relation avec les éditeurs et sera soumis à 10 éditeurs que vous aurez préalablement sélectionnés. Ce service est inclus dans tous nos packs de publications.

Choisissez l’autoédition avec Librinova

Si vous souhaitez vous lancer dans l’autoédition, Librinova vous aide à vous professionnaliser avant la publication de votre livre. Nous vous épaulons pour publier votre livre et nous soutenons sa promotion et sa commercialisation, après la publication.

La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez tout à fait choisir les deux solutions en même temps. Grâce à nos packs de publication, votre livre est dans un premier temps auto-édité et, parallèlement, soumis à des éditeurs. C’est un excellent moyen de faire vivre votre manuscrit en attendant une réponse d’une maison d’édition, mais aussi de se faire repérer. L’autoédition est en effet une manière de tester le potentiel commercial de votre livre (et les éditeurs le savent bien).