Autodidacte, entrepreneur et chef d’entreprise à 20 ans, Stéphane Bohman est aujourd’hui à la tête d’un célèbre restaurant depuis près de 25 ans. En 2021, suite à un grave accident, il se retrouve immobilisé pendant plusieurs mois, un supplice pour ce sportif et cet hyperactif de nature… Débordant d’énergie et d’imagination, il se lance alors le défi d’écrire son propre roman. Après des mois d’écriture, il signe son premier livre, La Malédiction d’Aggor, Tome 1 – Le Passage. Classée roman jeunesse fantastique, cette saga à rebondissements mêle légendes, magie, prophétie et créatures fantastiques. Aujourd’hui, La Malédiction d’Aggor, Tome 1 – Le Passage a dépassé le palier des 2000 ventes, ce qui confirme son adhésion au Programme agent littéraire de Librinova ! Nous sommes allés à la rencontre de Stéphane, un auteur autodidacte et curieux, amoureux de la nature ! Comment êtes-vous devenu auteur et depuis quand écrivez vous? Tout a commencé l’été 2021 où je me suis lancé dans un nouveau projet : écrire un roman. J’ai toujours aimé lire, une littérature assez variée d’ailleurs, mais jamais je ne me serai imaginé un jour dans la peau d’un écrivain. J’ai commencé avec de simples notes gribouillées dans un petit carnet, juste pour le plaisir de raconter une histoire, de créer un univers tout droit sorti de mon imagination. Et très vite, ça m’a passionné. Quel mot vous définit le mieux ? Restaurateur dans la région lyonnaise depuis plus de 25 ans, je n’ai aucune formation particulière, je n’ai pas fait d’études de lettres ni d’atelier d’écriture, et comme dans mon parcours professionnel, on peut dire que je suis un autodidacte. Mais je me définirais plutôt comme un passionné-curieux. Quelles sont vos sources d’inspiration ? Un jour, je suis tombé sur une photo : un nid d’oiseau contenant trois œufs et c’est là que tout a commencé. D’où l’image sur la couverture du tome 1. Ces œufs qui vont être le point de départ de toute cette histoire, et les fondements de la légende qui tient une place centrale dans ma saga fantastique. Toujours est-il que ma plus belle source d’inspiration est la nature qui m’entoure au quotidien. J’ai grandi et je vis toujours en pleine campagne, entouré d’animaux, d’arbres, de ruisseaux, d’oiseaux et d’insectes en tout genre. C’est tout ça, ma source d’inspiration ! Quand et comment vous est venue l’idée d’écrire votre livre ? La vie est pleine de surprises ! Je me suis mis à écrire à la suite d’un grave accident ! Un jour, je me suis sectionné un doigt en coupant du bois dans le jardin. Forcément, je me suis retrouvé immobilisé six mois avec une attelle. Donc, plus de travail, plus de sport, plus de jardinage et plus de bricolage… bref, un vrai supplice pour un hyperactif comme moi. Il fallait que je m’occupe l’esprit, alors, pourquoi ne pas essayer d’écrire un livre ? Pourquoi avoir choisi de l’auto-éditer? Au bout de quelques mois d’écriture, je me prends assez vite au jeu, mais à ce stade, je n’aurais jamais imaginé aller jusqu’au bout de l’aventure et parvenir à achever un roman tout entier. Encouragé par mon épouse, je termine mon tome 1 et j’envoie le manuscrit à quelques maisons d’édition. À ma grande surprise, je passe les présélections chez Gallimard, puis les éditions Fleuve me proposent une publication en auto-édition chez Librinova. Comment avez-vous connu Librinova? Grâce au parrainage de Fleuve Edition qui débouche sur une formidable rencontre avec Librinova et son équipe de passionnés. Avez-vous un prochain livre ou projet en tête ? Toute l’architecture de la saga en 5 tomes « La Malédiction d’AGGOR » est déjà écrite. Début 2023, je publie mon premier roman, le tome 1 intitulé « LE PASSAGE ». Début 2024, le tome 2 « L’ÉLU » était disponible dans toutes les librairies. Je suis sur l’écriture du tome 3 dont la publication est prévue début 2025, à la cadence d’un tome par an. Mais j’ai encore beaucoup d’autres projets en tête… Portrait chinois Si vous étiez un écrivain célèbre, vous seriez : Karine Giebel pour l’ensemble de son œuvre et sa plume qui me touche particulièrement et qui m’a donné l’envie d’écrire. Si vous étiez le personnage d’un roman, vous seriez : Santiago dans l’Alchimiste de Paulo Cuelho pour sa formidable aventure à la recherche d’un trésor caché et sa conviction d’aller au bout de ses rêves. Si vous écriviez vos mémoires, le titre en serait : Sans doute « L’impatient ». Si vos livres étaient adaptés au cinéma, quel acteur voudriez vous pour jouer le rôle de vos personnages ? Pour une adaptation française, je verrais bien Gérard Lanvin dans le rôle du Roi Aggor, Pierre Richard pour une parfaite interprétation de Wilick. Anna Mouglalis et sa voix si particulière, teinte en blonde bien sûr, serait parfaite dans le rôle de la princesse Arras. Quant à Madeleine, je pense que Josiane Balasko pourrait tout à fait mettre en relief le caractère bien trempé et agrémenté d’espièglerie de la grand-mère. Si vous organisiez un dîner exceptionnel, qui seraient vos invités idéaux ? L’invité d’honneur serait mon épouse, Christelle, qui est sans aucun doute la personne la plus exceptionnelle à mes yeux. J’inviterais Pierre Gagnaire pour un instant culinaire d’exception et un pur moment de poésie gustative. Ensuite, pour une démarche très personnelle, sans présumer de la bonne ambiance à table, je dirais : Anthony Hopkins pour son charisme qui m’a toujours fasciné. Salvator Dali pour sa folie, Elvis Presley dont je suis fan depuis mon plus jeune âge, Gabin pour sa personnalité et ses répliques légendaires, Coluche l’intemporel et Dian Fossey dont j’admirais son amour pour le monde animal et son engagement sans faille. Pour aller plus loin : Les maisons d’édition des genres de l’imaginaire Fantastique, fantasy, SF… Les différents genres des littératures de l’imaginaire Les maisons d’édition spécialisées en littérature jeunesse