Le Monde aux enchères


De Anankè

Enchérir sur le monde trop imparfait et dans un tel état, c’est l’imaginer autrement, c’est choisir de ne garder que le meilleur de l’Humanité.

Enchérir sur notre milieu où se rencontre la perversité, ici nommée Économie pour nous corrompre, nous nuire ou nous soumettre, c’est civiliser ce qui ne l’est pas.

Enchérir tout un monde, c’est bouleverser les certitudes, résister à l’Ordre établi et le déconstruire car il s’agit de déterminer par les preuves lequel l’emporte à la fin.

Enchérir, c’est brandir le drapeau blanc de mon parti, le Juste Milieu, reconnaissable par chacun, abandonner le principe des Guerres sur lequel nos sociétés sont si mal fondées.

C’est enchérir sur le totalitarisme de l’Argent, nœud sur une corde que chacun tire à soi et qui se serre redoutablement, empêchant que toute autre valeur d’un monde soit possible.

Enchérir exige qu’une harmonie entre les hommes soit un système préférable, mené par un autre moteur que le seul profit qui induit sa perte.

Enchérir tout un monde exige d’en poser un dans son entièreté, une pierre sérieuse sur laquelle bâtir, ouvrir une voie nouvelle, une brèche au pied du capitalisme, car nous marchons sur des ruines.

Tout se dénoue en soustrayant l’Enjeu financier de l’échange en y introduisant le principe « travailler gratuitement en échange de la gratuité » qui transforme tous les liens de causalité de nos Entreprises.

Si notre monde est déceptions, impasses et divisions, voici une enchère unique prête à l’emploi !

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Livre numérique
5,99€
Publié le : 03/11/2020
ISBN : 9791026268277
Formats : PDF - EPub - MobiPocket

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Anankè


  L’anonyme que je suis restera cacher derrière « Anankè » en ne livrant que sa théorie et son espoir à la lumière.

  S’il y a quelque chose à savoir de lui, qu’il est animé de profondes révoltes face au monde saccagé, qu’il est habité par un puissant sentiment de justice qui le guide.

  Où qu’il regarde, il discerne des anormalités cruelles que la doctrine officielle légitime les tenant pour naturelles et que son cœur philanthrope ne peut supporter.

  Ainsi, sans avoir rien prouvé, cet autodidacte, en posant l’œuvre de sa vie, est poussé par son motif d’améliorer le sort de son prochain et en a une telle conviction qu’il convie à le considérer.

  Sûrement présomptueux, il croit que les choses peuvent être corrigées dans leur fondement et, opiniâtre, s’y emploie pour éclairer la maturité de son idéal.

   S’il pense connaître la voie d’une Paix disparue, il rêve de fonder un parti dissident à l’Ordre établi, le Juste Milieu, et comme tout y est contraire, il rentre ainsi en résistance.