L’auteure Anita Chamandrel nous propose son premier recueil de poésie en prose, constitué d’un ensemble de tercets, haïkus, dessins et textes qui ont été couchés sur le papier depuis 2020. Elle tente, ici, d’écrire le beau, le sensible, la mort, la souffrance, la vie.

Ce recueil, à la fois fragile et solide, interroge sur la place du dire-vrai et de la souffrance de l’être humain dans une société d’apparences empreinte d’artifices et de « paraître ». Tout en subtilité, il est une tentative d’expression et de transmission d’émotions, de pensées, de peines et de joies, de visions et de ressentis. Faire partager, rendre dicible ce qui, parfois, pourrait relever de « l’indicible ». L’authenticité qu’on y puise ramène à une certaine réalité et une indéniable universalité.

L’auteure fait le choix d’une structure simple de tercets de 17 pieds, inspirée de celle des haïkus japonais, pour décrire, narrer, chuchoter, fredonner, chanter et entrer dans l’intime du sujet au travers de différents moments de la vie.