Bernard, reporter dans un grand magazine parisien, a le privilège d’une vie matérielle aisée, mais se trouve confronté à un drame personnel terrible qui fera apparaître dans son sillage comme une sorte d’Ombre noire, sinistre, menaçante…
Envoyé en reportage sur l’activité des pêcheurs dans la Méditerranée orientale, son professionnalisme, sa bienveillance, et aussi les nombreux contacts de son collègue Hassan, organisateur de son périple depuis le journal à Paris, vont l’amener à faire de riches rencontres en Turquie, au Liban, en Egypte, et en Israël.
Il partage la vie rude de ces pêcheurs confrontés tant à l’instabilité politique de cette région qu’à l’épuisement des ressources de la mer. Il va à la pêche de ces moments d’échanges pendant lesquels il perçoit un peu de la vie des autres, au-delà des silences, des gestes professionnels et des réflexes des gens de mer de tous pays. Petit à petit, grâce à ces rencontres, il va tenter de contenir l’Ombre noire, d’apprivoiser un peu sa souffrance, même si elle ne disparaît pas.
Il s’appuie aussi sur ceux qu’il aime, sa famille, ses amis, des collègues pour aller de l’avant, rester ouvert aux autres, même si des moments d’abattement sont inéluctables : il va à la pêche de la Vie.
Istanbul, Jaffa, Alexandrie, Tripoli, Beyrouth… porté par un récit de voyage passionnant, le lecteur se retrouve plongé dans ce qui tient aussi d’un récit initiatique sur la résilience.