Le syndrome des ovaires polykystiques (ou SOPK) est un déséquilibre endocrinien qui touche 10 % des femmes. Il se traduit par un trouble de l’ovulation, la présence excessive d’hormones masculines et/ou des ovaires polykystiques à l’échographie. Quand le diagnostic tombe et que les manifestations parfois disgracieuses s’accumulent, la femme peut parfois avoir l’impression que c’est la fin de la partie : « game over… »
Et si ce déséquilibre hormonal était en lien avec une incapacité à s’adapter à certains événements de la vie ? En effet, il existe des liens entre les manifestations physiques et psychologiques du SOPK et celles du syndrome de désadaptation décrit par Jacques Ménétrier au sein de sa théorie des diathèses publiée en 1970.
Ainsi, le syndrome de désadaptation précéderait souvent et accompagnerait (toujours ?) le SOPK. C’est ce que semble prouver l’étude clinique réalisée sur 11 femmes toutes concernées par les deux syndromes.
L’attirance pour certaines saveurs, la baisse de libido, l’atteinte à la féminité, les coups de pompe, le stress, les émotions… Autant de paramètres que l’on retrouve d’un côté comme de l’autre et que cet ouvrage tente de mettre en lien. Cette approche donne certes un éclairage novateur sur le SOPK, mais elle nécessite d’être complétée par une hygiène alimentaire adéquate, une bonne gestion du stress et des émotions, voire des techniques manuelles dans une vision globale comme peut le proposer la naturopathie.
L’auteur est aujourd’hui naturopathe et réflexologue plantaire à Aix-en-Provence. Son propre SOPK l’a amené en partie à la naturopathie et cette approche complémentaire de santé lui a permis de mieux le comprendre. Dès lors, elle a su qu’elle dédierait un ouvrage sur ce thème et que le SOPK ainsi que le syndrome de désadaptation constitueraient une spécialité dans sa pratique de naturopathe. Cet ouvrage a eu comme base son mémoire de fin d’étude sur le thème du SOPK lors de sa formation sur 3 années à Aesculape à Aix-en-Provence.