Il y a eu au moins un homme pour avoir foi en l’Homme. C’était il y a deux mille ans. Il avait une telle confiance en l’humanité qu’il lui donna sa vie, il mourut cloué sur les bois de justice. Il se nommait Jésus. Son crime ? Avoir transmis sa foi aux déshérités de la terre, à ceux qui ont soif de liberté et d’équité. Il leur avait appris à croire en eux, à avoir confiance en eux. Il leur disait que le seul Dieu qui mérite d’être adoré est dans le cœur humain, que le sang qui fait battre le Cœur de Dieu est l’amour pour lequel bat le cœur des hommes. Qu’ils aiment bien ou mal importe peu, pourvu qu’ils aiment et ils gagneront la Vie, pourvu qu’ils aiment et la Terre retrouvera ses belles couleurs.
Il a fait plus encore, il leur a montré quelle foi Dieu a en eux, comment vivre dans la vérité, comment se battre, comment affronter les épreuves, sagesse toute pratique que nous avons voulu faire ressortir au travers de quatre passages des évangiles.
Christian Jarrau
Il était une foi en l’Homme
Pour l’auteur, l’existence est une suite de rendez-vous pris par la vie, avec l’amour, avec la mort, en somme avec Dieu. Enfant, Il lui est présenté par un moine de l’abbaye de Saint-Wandrille qui sera pour lui un père spirituel. À dix-huit ans, c’est la mort qui frappe à la porte, expérience cathartique et libératrice qui ouvre l’esprit sur l’inconnu, sur l’absolu. S’ensuivront des rencontres avec des penseurs et des sages (Alexander Ruperti, Yvan Amar, Pir Vilayat Khan, entre autres). Des études supérieures. L’amour dont il naîtra un enfant. La folie avec la profession d’infirmier en psychiatrie...
La vie est plus qu’une quête de sens, la vie nous façonne, elle nous appelle à réaliser l’être que nous sommes.