Qu'est devenue Christine, héroïne d'un roman d'Émile Zola, que l'auteur a laissée inanimée à la fin de son ouvrage ?
Comment Claude Monet, dont la vue se dégradait fortement, a pu peindre ses gigantesques Nymphéas exposés à l'Orangerie, où l'on peut déceler quelques indices étonnants ?
De nos jours, Antoine, jeune peintre en quête de réussite, saute dans un train pour suivre une mèche de cheveux qui l'a hypnotisé. Il va se retrouver à l'Orangerie, rencontrer une Camille, puis d'autres, et pourquoi pas les traces de Christine.
Dans ce roman où deux époques se rejoignent comme les deux Creuses à Fresselines, où plusieurs Camille se télescopent, le lecteur plonge dans l'atmosphère impressionniste du XIXe siècle pour remonter à la surface du temps, où amour et peinture se rejoignent.
Parisien jusqu'à ses années d'étudiant du début des années 70, Daniel Clémente s'est tourné vers l'enseignement après plusieurs années passées dans l'industrie. Sa soif d'apprendre, à travers ses activités professionnelles et de nombreuses lectures, s'est transformée en soif d'écrire. Dès son départ en retraite, il écrit son premier roman, qui revient sur ces années émancipatrices. Fort de son succès d'estime, il ose poursuivre un roman d'Émile Zola, « L'oeuvre », qui a laissé en plan la compagne et modèle d'un peintre tourmenté, jamais satisfait. Un sacré défi.