Plantation de décor littéraire.
Je pensais que ma traversée de la marée noire de l'âme était finie. Oui, je le croyais.
J'avais perdu les êtres qui m'étaient les plus chers. Fermé mon entreprise pour éviter ce burn-out qui aurait eu raison de moi. Déménagé de cette ville que je détestais tant, pour me retrouver enfin face à moi-même et mes rêves de gosse. J'ai même osé imaginer que l'écriture de ce premier livre m'avait suffisamment servi d'exutoire. C'est vrai, que c'était trompeur. À lui seul, il balayait d'un coup d'un seul : ma dépression infantile, mon œdipe, mes troubles d'hypersensibilité en tant qu'HPI et les pardons que je tardais à donner. Alors oui, je pensais que j'en avais fini de cette longue traversée. Vieux réflexes égotiques sûrement. Ce même ego qui me pousse bêtement à fouiller l'iPhone de l'homme que j'aimais pour découvrir ce que je savais déjà : j'étais la plus grande coiffée 2.0 du sud de la France. En vingt minutes, tout mon cheminement personnel tombait à zéro.
En 2019, j'ai voulu réaliser un rêve de gosse, celui d'écrire un livre... Je ne connaissais ni le début, ni la fin. J'ai carrément fait tout le contraire de ce qui est préconisé pour la rédaction d'un roman. Il est à contre courant. Du coup, il me ressemble beaucoup. Après ce premier roman intitulé : Une histoire de meuf, mon envie d'écrire une suite a été assouvie l'année suivant avec l'algorithme de l'amour. Dans les pages de ces deux premiers livres, beaucoup d'humour, d'amour, de dev perso et une certaine vulgarisation scientifique de thèmes spirituels.
L'année dernière, au moment de la sortie de ce deuxième roman, je participe à une formation sur une technique de dev perso qui a tellement transformé ma vie que je décide d'en écrire une histoire pour que le plus grand nombre puisse reprendre sa vie en main et surtout viser ses rêves. 4 jours plus tard né : Viens, on se rêve.