Cela débute sur la quai d’une gare. Une voyageuse se prépare à quitter son quotidien pour prendre du recul sur sa vie actuelle. Elle ressent aussi le besoin de se détacher de ce monde, où elle ne se reconnaît plus. Le hasard y jouera un rôle important : elle ne souhaite pas préparer d’itinéraire, ni de programme précis. Place à l’aventure à quelques kilomètres de chez elle, dans une solitude voulue. La reconnexion à la nature deviendra son programme de fond. Elle ne sait pas à quoi s’attendre, elle accepte l’incertitude. Elle ne sait pas encore, que pour se retrouver à nouveau, elle devra affronter des épreuves inattendues. Ces épreuves transformatrices la feront voyager dans des mondes parallèles qu’elle ne soupçonnait pas.
Doit-on être romantique, scientifique, pédagogue ou solidaire pour aimer la nature et la nature humaine ? Ma vie s’est tissée entre mes actions, mes passions et mes rêves. J’ai d’abord éprouvé le besoin de comprendre, puis d’enseigner et de plus en plus d’agir. La création représente à mes yeux une recherche et un aboutissement. Libérée de ma charge d’enseignante, je me consacre à une réalisation plus concrète de mes rêves. Parmi ceux-ci, mener à bien mes projets d’écriture. Dans ma recherche de style, j’ai rencontré de près ou de loin (en visu, courrier, radio) : Sophie Loubière, l’association « Du souffle sous la plume », Michel Cosem, Hélène Montardre, les éditions Thierry Magnier et Gilles Legardinier.