L’ÉTÉ
Que certaines saisons de votre jeunesse,
Sauvent quelques feuilles mortes à la fin de l’automne,
Conservent un peu de neige quand l’hiver se retire,
Consignent quelques pétales à la fuite du printemps,
Préservent un peu de chaleur quand l’été s’abandonne.
La grande aiguille de l’horloge des saisons,
Faisait du sur-place, ensablée dans le désert.
Nous nous laissions tout simplement vivre…
Ramollir par la chaleur,
Raffermir par le vent,
Bercer par l’ivresse d’un été qui semblait s’étirer jusqu’à l’horizon…
Avec le furieux désir partagé et insatiable,
Que cette saison ne s’arrête jamais.
Après « illusions d’un soir d’été »,
EM MERLYNG interprète une nouvelle
Fragmentation Symphonique.
L’été est le quatrième mouvement de la quadrilogie.
Couverture : Toile originale de Cécile Desserle, artiste peintre