Les fils qui nous relient


De Emmanuel Cortez

Sommes-nous maîtres de notre propre trajectoire de vie ?

L’inné puis l’acquis tracent un chemin qui devient une ornière dont on ne peut s’extraire.

Pas toujours. Pas cette fois-ci.

Marie-Ange est une jeune paysanne rwandaise. Elle aime rire, elle aime lire, elle aime vivre. Le 7 avril 1994, tout bascule, le génocide va ravager son pays, lui prendre ses proches et changer son destin.

Par miracle, elle survivra à cette folie meurtrière et pourra se réfugier dans une zone protégée par l’armée française. Elle y rencontrera Enguerrand, un jeune officier, aristocrate et saint-cyrien. Deux mondes diamétralement opposés qui vont pourtant se rapprocher jusqu’à donner la vie.

Ce roman raconte l’histoire d’une femme forte, capable de transmettre à son enfant des racines solidement ancrées dans sa terre natale ainsi que des ailes de géant. Entre la France et le Rwanda, son fils Jean-Jacques s’envolera pour tenter d’en savoir plus sur lui-même, au risque de se perdre…

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Livre numérique
4,99€
Publié le : 13/12/2024
ISBN : 9791040570028
Formats : PDF - EPub -
Livre papier
19,90€
Publié le : 13/12/2024
ISBN : 9791040570035
Formats : Broché - 140x216
Pages : 320

Emmanuel Cortez


Petit j’écrivais des poèmes. Enfin j’ai dû en écrire un ou deux. j’ai même retrouvé des lettres écrites à mes amoureuses. Difficile d’en faire un recueil parce que je n’en ai pas eu tant que ça. Je n’ai pas fait de bac littéraire, j’aimais toutes les matières enseignées. Je suis né curieux. Ma mère dirait un peu fainéant aussi. Pourtant j’ai fait Science Po, celui de Toulouse, le cousin du Sud. Je suis devenu journaliste sportif. Pas longtemps, mais assez pour croiser quelques stars et faire rapidement le tour du sujet avec eux. Puis j’ai intégré la marque Kappa. J’y ai gravi tous les échelons pendant douze ans. Une fois au sommet, j’ai sauté dans le vide en créant ma boîte. Re-dix de stress à haute dose. Puis le covid, la lassitude, le départ des enfants adorés, l’approche de la cinquantaine. Et cette petite voix qui me disait « vas-y, tente de faire autre chose, je ne sais pas moi, écris un livre ». OK la petite voix, faut pas trop me chercher. Et voilà, on en est là. Le premier est achevé. Je me penche sur le deuxième. Le troisième est dans l’air. C’est parti pour une autre vie.