Née dans un village dans la brousse camerounaise, Cécile perd son père et sa mère en bas âge. Sa tante l’adopte. À sept ans elle part à la ville pour aller à l’école primaire puis secondaire. Munie d’une bourse de l’État, elle étudie en France et décroche les diplômes d’État d’infirmière, d’assistante sociale et de puéricultrice. De retour dans son pays natal, elle met en place un service de santé mère-enfant. Puis l’Organisation Mondiale de la Santé lui accorde une bourse pour des études supérieures en service social. Revenue dans son pays, elle se rend compte qu’il n’y a plus de place pour elle. De retour en France, son mari, adepte de la polygamie, la place dans un dilemme insoutenable. Cécile doit alors combiner ses activités de mère, travailleuse et étudiante et se débrouiller seule pour élever ses enfants. Elle travaille pendant dix ans comme assistante sociale le jour et comme infirmière la nuit. Puis, pendant vingt elle enseigne le travail social à Versailles. À sa retraite, elle s’établit au Québec, où il fait bon vivre et écrire…
Née dans un village dans la brousse camerounaise, Cécile perd son père et sa mère en bas âge. Elle étudie en France . De retour dans son pays natal, elle se rend compte qu’il n’y a plus de place pour elle.