Pour le meilleur et pour le pire


De Charlotte Cottard Rouvier

« Ma vie s’est arrêtée ce 9 mars 2016. Elle a emporté avec elle mon insouciance, ma légèreté, mon inconscience, ma liberté. Je ne serai plus jamais la même. Les malheurs des autres me paraissent si fades, si légers, si inutiles, et leurs bonheurs me sont si douloureux. Pourquoi nous ? Pourquoi maintenant ? Comment vivre comme ça ? Je ne vois plus personne, je n’en ai pas envie. Je souffre de voir la vie des autres, la vie que je n’aurai plus jamais. Nous sommes ailleurs, dans une autre vie, un autre combat. Notre seul projet à venir : survivre. »

En mars 2016, six mois après notre mariage, nous découvrons que mon mari a un cancer du cerveau, « un medulloblastome de stade III ».  J’ai alors vingt-huit ans et Philippe trente-deux. S’en sont suivis cinq ans de combat avec des hauts et des bas, avec des rémissions et des rechutes, jusqu’à sa mort le 12 mars 2021.

J’étais détruite de l’intérieur et pourtant je ne me suis jamais sentie aussi forte. La maladie avait pris ma vie, ma famille, mon couple, mon mari mais il me restait une chose, notre histoire. Alors j’ai pris mon stylo, et je l’ai écrite. Chaque jour, pendant cinq ans, j’ai posé mes souffrances, mes doutes, mes peurs, mon épuisement. J’ai tenté de mettre des mots sur l’inimaginable, de donner du sens à l’invivable, de trouver du beau dans l’insupportable. Et la voilà, cette histoire, aussi belle que douloureuse, ce combat, notre combat, cet amour, notre amour, inconditionnel, pour le meilleur… et pour le pire…

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9,99€
Publié le : 24/05/2024
ISBN : 9791040554905
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Publié le : 24/05/2024
ISBN : 9791040554912
Formats : Broché - 130x180
Pages : 203

Charlotte Cottard Rouvier


Je m’appelle Charlotte Cottard, j’ai 36 ans, je suis veuve et maman d’une petite fille de six ans. Parisienne d’origine, mais exilée à Madrid depuis deux ans.

Je travaille comme journaliste et productrice vidéo. Après dix ans à exercer en télévision, j’ai travaillé comme productrice et réalisatrice vidéo pour des agences de production et en tant que freelance.

Malgré ma passion pour l’image, l’écriture a toujours eu une place très importante dans ma vie, comme une sorte de thérapie. C’est donc tout à fait naturellement que je me suis tournée vers elle quand ma vie a perdu tout son sens.