Samuel a toujours aimé Raya, Raya la lumineuse, à l’imaginaire familial torturé par les dessins d’enfants du camp de Theresienstadt. Quand Raya lui confie la mission d’aider son mari Julien à mieux comprendre son lourd héritage, Samuel accepte. Samuel et Julien entreprennent alors un voyage à la recherche des origines de Raya, et de ses fantômes. À son retour, Samuel retrouvera Meriem, l’amie avisée qui sait le piloter par sa franchise décapante. Grâce à Meriem, Samuel va trouver une occasion de remettre sa propre vie – et peut-être celle de Raya - sur ses rails.
Ce roman aborde la question de la permanence de la Shoah à travers les générations. Pour certains, comme Raya, cet héritage constitue un trou noir émotionnel dans lequel s’engouffre toute tentative de vivre pleinement. Chacun à sa manière, les personnages des « Cris du passé » gravitent autour de ce trou noir, qu’ils l’évitent, qu’ils l’ignorent ou qu’ils l’abordent de front. De leurs parcours divers pourra émerger un possible chemin de vie, à la croisée du devoir de mémoire et de la tentation de l’oubli.
Frédéric Abergel, enseignant-chercheur en mathématiques
Dans le cadre professionnel, je voyage(ais) beaucoup : Japon, Inde, États-Unis, Australie, Argentine, Europe et ses grandes villes.
À titre personnel, je vais souvent visiter les montagnes, proches ou lointaines : Alpes, Pérou, Népal, Japon.
Mon « paradis » personnel est en Grèce.
Enfin, je marche, tout le temps, dans Paris quand j’y suis, à la campagne ou ailleurs.