Les crises peuvent concerner de nombreux domaines très différents : la santé, l’économie, nos proches… mais aussi plus globalement la géopolitique, le social, l’environnement. Elles peuvent être partielles et personnelles, comme globales et collectives. Une crise, quelque soit sa dimension et son intensité, peut révéler une fin de cycle en s’inscrivant dans une réalité obéissant aux lois cycliques universelles : naissance – croissance – apogée – déclin – mort – renaissance – …

Regretter le passé, espérer un futur utopique, attendre une solution extérieure ou se victimiser nous éloignent de la dynamique évolutive des problèmes et de l’aspect initiatique des crises individuelles et collectives. Dépasser le drame se fait par la spiritualité et l’intériorité : en sacrifiant l’ancien et l’inférieur afin de nourrir le Nouveau et le supérieur, en remplaçant nos conditionnements par notre conscience individuelle, en évitant la lutte par le développement de notre étincelle divine, en renonçant au temporel pour s’accrocher à l’éternel.

L’être ne se construit alors plus par l’extérieur, mais par l’intérieur. Une crise devient initiatique lorsque la douleur conduit à un éveil spirituel, une fin de cycle à son accomplissement. Traverser une crise mène alors vers une voie de libération, d’amour et d’évolution de la conscience. C’est une opportunité de transformation totale de l’être.