Dehors, la tempête de neige ne faiblissait pas. Qui était le compagnon d’infortune que j’avais recueilli chez moi, dans mon petit chalet en altitude, et avec qui je passais la nuit à discuter ? Je ne l’avais jamais vu, mais lui semblait me connaître parfaitement. Était-il un étranger ? Un imposteur ? Un frère ? Un ange ?
Dans le huis clos d’un chalet d’alpage s’engage une discussion sur l’avenir de notre espèce, le déclin ou la renaissance de notre civilisation, l’importance de la conscience, du voyage intérieur et de la reconnexion au vivant dans le destin de l’humanité.
Pour son deuxième roman, Herbert de Fomgrais nous embarque dans un dialogue passionné entre deux êtres otages d’une nature menaçante et pourtant si familière, attirante et chaleureuse. Deux être l’un face à l’autre, face à eux-mêmes, face à la nature… « L’homme, c’est la nature qui prend conscience d’elle-même » disait Élisée Reclus. Là se trouvait la clé de la quête ultime.