Bienvenue dans l’univers catho-clito des Braignac, certainement l’une des plus vieilles familles de France et aussi l’une des plus snobs. Seuls les liens du sang y comptent et tant pis pour ceux du cœur.
C’est pourquoi le fils aîné, Lucas, s’en est détourné pendant de longues années jusqu’à ce qu’il reçoive une lettre de son père l’appelant à son chevet. Il s’y rend dans l’espoir d’une réconciliation. Mais encore faudrait-il qu’un remords soit exprimé et que le mystère, entourant la disparition de son grand-père adoré, soit enfin percé.
Est-ce une bonne idée de se jeter ainsi dans la gueule du loup ? Lucas sera-t-il assez fort pour faire face à des traumatismes qu’il croyait bien enfouis ? Ne risque-t-il pas de se brûler les ailes dans sa quête de vérité ?
Dans ce premier roman, véritable saga familiale doublée d’une chronique sociale du dernier demi-siècle, Hugo Déthane danse au-dessus d’un volcan pour mieux dénouer les fils de cette tragi-comédie.
Hugo Déthane a emprunté des chemins de traverse avant d’écrire son premier roman.
Tout a commencé par sa passion pour la musique qui lui a permis de décrocher un premier emploi d’attaché de presse et d’approcher des artistes dont il admirait la science des mots, à commencer par Barbara. La fluidité, l’émotion à fleur de peau et la musicalité de « Nantes » le marqueront à jamais.
Quelques expériences journalistiques suivront, dont un court crochet par l’AFP où il apprendra l’art de la concision. Enfin, nul doute que ses préférences littéraires, de Stefan Zweig à Alexandre Pouchkine en passant par Tennessee Williams, expliquent un goût prononcé pour les affrontements psychologiques, sources de véritables catharsis destinées à tenir le lecteur en haleine.