C’est un immeuble moderne du sud de Tel Aviv. Ses habitants sont venus d’ailleurs pour la plupart chercher dans la ville qui ne dort jamais ses fameuses vibrations, un refuge ou un travail.
Étrangers les uns aux autres, ils se répartissent entre les huit étages, et quelles que soient leurs différences, ils partagent désormais le quotidien du quartier et profitent de la même liberté.
C’est l’histoire de ce quotidien, dont Avital, Noga, Eran et les autres sont les acteurs.
On découvre une population toute en nuances, parfois inattendue. Pourtant c’est bien de ces individualités que Tel Aviv est tissée.
Une année comme une autre défile au gré des saisons, des fêtes, des événements jusqu’à la chute, le jour où tout bascule.
Après une enfance à Cannes sous le soleil de la Côte d’Azur et une vie familiale et professionnelle bien remplie à Paris, c’est à Tel Aviv, synthèse de ces deux villes que j’ai choisi de me poser.
J’aime la liberté qu’offre cette cité méditerranéenne et j’aime son énergie, plus que tout j’aime le foisonnement de culture et d’influences qui s’y déploient.
Apres avoir consacré mes études supérieures à l’approfondissement de mes connaissances sur la langue, la culture et l’histoire hébraïques, je me suis installée définitivement en Israël. Je ne me lasse pas d’en parcourir les chemins et de capturer des images de ses paysages splendides et variés.
J’ai voulu aujourd’hui témoigner de mon attachement à la population et à la terre en mettant en scène cet immeuble, et ses habitants.
Intrinsèquement habitée par la langue et imprégnée de culture française, ma vie à Tel Aviv est celle d’une franco-israélienne fière de ses deux attaches.