L’histoire concerne un ancien enseignant qui est devenu le directeur de la communication au sein d’une multinationale.
Cet enseignant a défendu ses idéaux pendant des années au sein de l’éducation nationale mais il a fini par jeter l’éponge par découragement. Il a vanté pendant des années à ses élèves la liberté du loup dans la fable de La Fontaine mais désormais il souhaite profiter d’une gamelle pleine, à l’instar de celle du chien même si cela le contraint à devenir la voix de son maître.
Il démissionne de l’Education nationale puis il intègre une multinationale grâce au soutien de l’un des membres de sa famille.
Le personnage enseignait à ses élèves que la dignité consiste à faire passer ses principes avant ses intérêts mais désormais il sacrifie l’éthique sur l’autel de son confort de seigneur de la mondialisation.
Il n’est pas un prédateur mais plutôt un pusillanime voire un lâche. Il accepte les règles de sa caste des seigneurs de la mondialisation car elles lui apportent un grand confort matériel. Pourtant, il sait que ces règles appauvrissent les perdants de la mondialisation.
Il est désormais riche matériellement mais il s’est appauvri humainement.
Ce roman pamphlétaire met en relief le fossé qui sépare la vie des seigneurs de la mondialisation de celle du reste de la population.
Cicéron Poincaré est un homme sérieux qui ne se prend pas au sérieux.