Catherine, mère au foyer, vit avec son fils et son mari dans une maison cossue de Bordeaux. Aux yeux de tous, elle a tout pour être heureuse. Un jour, elle croit reconnaître dans un reportage télévisé l’homme qu’elle a aimé passionnément quand elle était étudiante, décédé dans un accident d’avion au cours d’une mission humanitaire. Déstabilisée, elle va entreprendre des recherches pour comprendre. Dès lors, sa vie bâtie sur une sécurité matérielle, sur beaucoup de faux semblants et même de lourds secrets, peut à tout moment basculer.
Avec subtilité, le deuxième roman de Stéphanie Lambert-Mesguich nous emporte dans une satire sociale qui pointe du doigt notre monde consumériste axé sur les apparences, où l’avoir et le paraître l’emportent souvent au détriment de l’être. Derrière une apparente légèreté, l’auteure nous interroge aussi sur les conséquences écologiques d’un modèle sociétal qui pourrait bien nous induire en erreur sur les véritables origines du bonheur.
Ancienne cadre bancaire, puis fondatrice d’une entreprise dans le domaine du tourisme, Stéphanie Lambert-Mesguich est formatrice et responsable pédagogique de la filière Mastère d’une école de commerce. Auvergnate d'origine, elle vit actuellement à Bordeaux. Depuis son plus jeune âge, son imagination est portée par la quête du Beau dans les choses ordinaires. C'est ainsi que l'écriture et la photographie ont trouvé une belle place dans sa vie.
Son premier livre, "Je leur dirai que j'ai rêvé", aborde avec sensibilité le devenir d'une jeune fille qui subit un harcèlement scolaire durant de longues années. Il est à l'origine du spectacle "Marilou & Cie, Stop au harcèlement", qui a réuni à ce jour plusieurs milliers de spectateurs. Son second roman, "Les petits signes extérieurs du bonheur", dépeint lui aussi un parcours de femme qui se trouve face à son destin dans une société où les apparences, le regard des autres, nous font parfois oublier qui on est vraiment.