Le Silence immobile d’une rencontre

De nos jours, sur une plage du Sri Lanka, Suzanne et Arno rencontrent Anura. Anura a trente-trois ans, l’âge de leur fille Mina qu’ils ont perdue il y a vingt ans.

Anura se raconte, elle s’appelle en réalité Manon, et Suzanne et Arno découvrent qu’elle a été adoptée.

Vingt ans plus tôt. Une dispute éclate entre Mina, treize ans, et ses parents, Suzanne et Arno, à propos d’une sortie qu’ils lui refusent.

Mina claque la porte et part sur son vélo. En fin de journée, Suzanne et Arno s’inquiètent de ne pas la voir revenir et dans la soirée, des gendarmes viennent sonner à leur porte leur annoncer la mort de Mina. Un camion l’a accrochée, Mina est morte. C’est une douleur sidérale qui soudain envahit leur vie, l’absence de leur enfant, l’absence qu’ils ne combleront jamais.

Pour survivre à leur chagrin, Suzanne et Arno partent dans le Sud-Ouest rejoindre un ami. Ils achètent une maison dans le Tarn-et-Garonne et tentent de reconstruire leur vie dévastée par la douleur.

Au Sri Lanka, Suzanne et Arno décident de partir à la recherche de la famille biologique de leur fille Mina, ils veulent les rencontrer pour dire que c’est eux qui ont adopté leur enfant et leur annoncer la terrible nouvelle de sa mort vingt ans plus tôt.

Ce roman aborde le deuil sous un angle particulier puisque pour ce couple de parents adoptifs, la reconstruction ne sera possible qu’en partageant la mort de leur fille avec sa famille d’origine.