« Je suis née le Jour des morts. Ma mère est morte le jour de mon anniversaire.
Sans doute certains goûteraient l’ironie là où je vomis la douleur. »
Après le décès de sa mère, Paulette perd tous ses repères. Cette épouse et mère dévouée a l’impression de n’exister qu’à travers les soins qu’elle prodigue à ses proches. Alors qu’elle sombre peu à peu dans la dépression, la quinquagénaire relate ses ressentis et ses doutes par le biais de lettres adressées à ses enfants. Quelle est sa place en tant que femme ? Peut-elle encore guérir la petite fille blessée en elle ?
En quête de réponses, Paulette s’envole pour le Sri Lanka dans l’espoir de se reconnecter avec elle-même, loin de sa routine. Dans ce pays qui met tous ses sens en éveil, parviendra-t-elle à surmonter ses peurs et à se reconstruire ?
Dans ce roman épistolaire bouleversant, Fanny La Roza explore les douloureuses étapes du deuil et illustre la puissance de l’écriture exutoire.
Fanny La Roza est née au bord de la mer il y a 45 ans. Enfant, elle élaborait des contes qu'elle déclamait sur son vélo, tournant des heures dans le quartier. Cela ne l'a jamais quittée. Elle invente la vie secrète de la dame sur la plage, imagine la chanson dans la tête du douanier, le passé des objets qu'elle chine. Depuis petite, elle écrit dans les intervalles de son quotidien. En 2021, les intervalles ont débordé et l'écriture est peu à peu devenue son quotidien. "L'écriture comble un besoin primaire. J'écris pour y voir clair. Je vis le monde et le réel par le biais de mes émotions ; ce sont les seules survivantes de ma spontanéité brute, de ma nature profonde, les fidèles garantes du respect de mes valeurs. Parfois elles me submergent, mais elles ont toujours la force juste, celle qui m’alerte, imprime un souvenir, grave une peur salvatrice, une intuition-guide. J’écris pour être en paix avec le monde." Premier roman en 2022, second en 2024.
Par une belle matinée de printemps, Romy se rend au travail comme à son habitude. Au hasard d’un accident de la route, son existence millimétrée dérive soudain vers l’inconnu. Un inconnu qui porte un nom : Joseph, un homme aussi insouciant qu’elle est ambitieuse.