« Paschard n’avait pas quitté le garage paternel à seize ans pour faire chef de village. Il se voyait plutôt en chef d’État. »
Ambitieux et touche-à-tout, Max Paschard tire avantage de sa carrière dans le petit écran pour se lancer en politique. Et puis, rapidement, une nouvelle lubie le pousse à acheter une île dont il se proclame… empereur. Il devient Sa Majesté l’empereur Paschard di Pacha.
À mille lieues de la réalité qui l’entoure, l’ancien producteur vit une existence de décadence et de débauche. Si elle lui apporte la gloire tant espérée, elle risque bien de précipiter sa chute. Y aura-t-il une limite à sa démesure ?
Chute de l’empereur Paschard emprunte la voix d’un journaliste désabusé et nous transporte dans un univers loufoque, où l’argent et le pouvoir mènent inévitablement au naufrage. Une chronique drôle et décalée !
François Bel a grandi entre Paris, la Puisaye et le Jura. Petit dernier d'une famille de quatre, il a eu une enfance plutôt solitaire dont le système d’éducation reposait sur trois piliers principaux : musique, littérature et autodérision. C’est à son père ingénieur, grand amateur de Richard Wagner, qu’il doit son goût précoce pour la musique. C’est à sa mère normalienne, passionnée par l’œuvre de Marcel Proust, qu’il doit celui de la littérature.
Il avait environ seize ans lorsqu’un jour son père lui tendit un petit livre : « Tu devrais lire ça ! ». « Ça », c’était L’Ami retrouvé de Fred Uhlman qui raconte l’amitié contrariée par l’Histoire entre un jeune juif et un aristocrate de son âge à Stuttgart en 1932. Une lecture fondatrice.
Chute de l’empereur Paschard est le troisième livre écrit par l’auteur qui vit à Paris.