Pons, le novice, désespéré à l’idée que jamais il ne sera moine, doit quitter Marseille et son monastère. Qui donc a cherché à éloigner cet innocent orphelin, si brillant ? Sur les routes de Provence, au XIe siècle, il rencontre Iselda et, contre toute attente, découvre un monde dont il ignorait tout, de la beauté tentatrice de la chair à la diabolique cruauté des hommes. Enlevé et séquestré par le seigneur d’Argulfe, passé pour mort auprès de sa famille monastique, il n’a d’autre choix que d’accepter de devenir le précepteur des enfants de son sire. Convaincu d’être investi d’une mission divine, il va s’atteler à la tâche jusqu’à s’attacher irrémédiablement à cette famille. Quand le diable sévit et que la mort frappe, Pons fait le serment à son maître de veiller sur sa fille et sa future descendance. C’est sans compter sur les démoniaques plans de Gontard, fils honni, qui tentera d’écarter Pons à jamais. Soumis à l’excommunication, il doit quitter la seigneurie. Ce nouvel exil cependant, loin de l’affaiblir, va permettre à Pons de rencontrer des êtres remarquables. Riche de ses inédites amitiés, il reviendra combattre les maléfiques manœuvres de Gontard, insufflées par la haine de la Laia, vile femme assoiffée de vengeance. Mais Pons parviendra-t-il à tenir la parole donnée à son sire, sans renoncer à son propre avenir ?
L’auteur nous plonge dans un haut moyen-âge ou derrière leur clôture des moines tissaient une société entre peur du diable et amour de Dieu. Étayé d’une solide base historique, cet écrit n’en est pas moins une aventure qui se glisse dans l’Histoire, et nous offre une belle évasion loin de notre quotidien. Sortant de sa zone de confort, Isabelle Soubayroux, de formation scientifique, signe avec Dieu, la Chair et le Diable, son premier roman.