« Plus jamais ça ! » disent-ils tous régulièrement. Mais à l’instar de « Péchés avoués, péchés pardonnés, péchés recommencés », les mêmes faits se déroulent et se reproduisent à plus ou moins longue échéance. Pour un attentat, pour un meurtre, pour une ignominie sur une femme ou sur un enfant. Rien ne change.
Alors quand le régime utilise toutes les roueries et tous les artifices pour contraindre et faire baisser la tête, quand il ment sans vergogne, quand il tait les effets, quand il escamote les chiffres, change les calculs, modifie les données, en un mot quand il triche et trahit le peuple, les citoyens, les gens, les hommes, les femmes, l’avenir des enfants. Que reste-t-il à dire ?
Il faut donc lire et relire ce qui s’est passé, ce qui a permis que la bête immonde revienne de l’intérieur, écouter les tribuns qui disaient « Liberté » et qui pensaient « Moi », entendre les discours faits pour les multitudes d’où jamais rien ne sort sauf de la souffrance, de la haine, de l’horreur.
Pour ne pas oublier.
Jean-Christophe Marchand est né en Charente en 1954. Il a passé plusieurs années dans le Pacifique sud, est revenu en Dordogne, correcteur, journaliste, maçon, puis s’est installé dans le sud de la France. Responsable d’une association d’insertion dans l’Hérault pendant plus de 20 ans il n’a jamais cessé d’écrire et a publié son premier roman en Elio suivi de La Veste en 2012 - La deuxième lune – 2014 ; L’homme qui changeait de couleur – 2016, Eikona – 2019 - Les yeux grands ouverts - 2021
Ré-installé en Dordogne en 2023, deux nouveaux romans Stipendiés !!! et Les unicités multiples sont en cors d'édition pour 2024.