C’était un jeudi

Dans l’ombre des allées du bois de Boulogne, un groupe de bénévoles tente de bâtir un fragile pont d’humanité. Maxime, photographe en quête de sens, s’y perd, s’y découvre et s’y investit, porté par la détermination de Séverine, responsable de cette petite troupe, femme pilier aux cicatrices invisibles, et par la lumière indomptable de Pam, reine du bois. Au fil des nuits, entre destins brisés et éclats d’espoir, chacun dévoile un fragment d’âme, oscillant entre rédemption et perdition. Dans cet entre-deux, où la lumière se mêle à l’obscurité, se dessine une réflexion poignante sur l’entraide et sur les frontières subtiles entre donner et recevoir.

Ce livre est né d’une expérience qui a profondément marqué ma vie : mon engagement en tant que bénévole au sein d’une association venant en aide aux prostituées du bois de Boulogne. Ces années sur le terrain ont changé mon regard sur le monde. J’y ai découvert des parcours de vie bouleversants, des âmes en quête de dignité, et surtout, une humanité brute, poignante, parfois lumineuse malgré l’ombre qui semblait les entourer.

Ce qui m’a inspiré pour écrire, c’est ce lien si particulier qui se tisse quand on tend la main à l’autre, mais qu’en retour, c’est soi-même que l’on transforme. J’ai voulu raconter cette dualité – entre donner et recevoir, entre ceux qui aident et ceux qui sont aidés – tout en cassant les clichés souvent associés à ces femmes.