Dans notre nouvelle civilisation techno-capitaliste, l’humanité est incroyablement plus riche qu’elle ne l’a jamais été au cours de toute son histoire. Mais cette humanité qui a découvert le secret de la création n’a pas encore acquis la sagesse du partage. Elle demeure férocement inégalitaire et voit une poignée d’hommes richissimes posséder davantage de biens et de pouvoir que des milliards d’humiliés.
L’esclavage et le servage ont été abolis, ce qui est un progrès fabuleux pour le monde. Pourtant, la marche n’est pas achevée puisque le salarié n’est pas encore un travailleur libre : trop souvent encore il subit la contrainte illégitime. On ne peut donc concevoir le salariat comme l’horizon indépassable de la condition laborieuse.
Un meilleur partage, une plus grande liberté, voilà donc les deux grands défis pour notre temps. L’économie libertaire est la seule réponse possible. Par une mutation profonde de la propriété, par l’établissement universel du sociétariat, par l’abolition définitif du salariat, elle donne aux travailleurs le plus juste partage et la plus grande liberté. L’utopie fraternelle, révolte invaincue, nourrit l’espérance d’un monde apaisé et la promesse d’un peuple libre.
Après des études d’économie et de gestion, Joseph Marchand travaille depuis plus de dix ans dans la finance et la comptabilité. Divers expériences dans plusieurs entreprises de toutes tailles, assoient sa vision du quotidien des travailleurs dans un pragmatisme lucide.
Passionné de lettres, adepte de la pensée, soucieux de justice, il propose ce premier essai qui rêve à une société plus fraternelle et plus libre.