Persuadée que notre principal problème est un ordre sociétal dépassé, je tente ici, de remonter aux sources de notre humanité et reconstituer le tableau historique de son évolution spirituelle et sociale.
Les preuves archéologiques sont formelles ; notre humanité a connu une période que j’appelle embryonnaire (paradis perdu), allant du paléolithique au néolithique.
« Les premiers temples (Göbekli Tepe), les premiers habitats (la culture Natoufienne) avaient des formes rondes ou ovales qui sont en rapport intime avec des ventres en gestation. La posture des défunts (position de fœtus), le mobilier funèbre (comme les fameuses « poêles », les vases de libation, les figurines féminines, etc.) suggèrent que nos ancêtres voyaient la naissance et la mort comme des éléments d’un seul cycle de l’existence humaine ».
L’auteur : Professeur de russe en libéral (d’origine russe) ; docteur en science du langage, passionnée d’histoire.
Formation : Paris Nanterre (Doctorat, sciences du langage, promotion 2010) ; Sorbonne Paris IV (DEA, Littérature comparée, promotion 2003) ; Sorbonne Nouvelle, Paris III (FLE, promotion 2001).
Travail : Université d'État de Kemerovo (Russie) : Professeur de FLE (français, langue étrangère) et RLE (2003 - 2007) ;
Professeur de russe aux francophones (profession libérale)