On a tous un jour pensé que le soir, au creux des espoirs incertains, on pouvait réinventer un peu de notre monde. Le colorer, lui donner une nouvelle teinte, ou le sublimer. Le soir offre des promesses à ceux qui savent les écouter, ou les lire présentement. Ces poésies parlent, interrogent et souhaitent plaire et émouvoir. Elles ont en leurs vers la passion des âmes qui donnent de l’importance à leurs ressentis ou à leurs sentiments. Dans leurs rimes pétillent les douces joies ou l’infâme perte, les agréables moments comme les atroces instants, la saveur des sentiments amoureux comme la nécessaire amitié. Ces poésies sont donc des promesses, toujours tenues, rarement dévoilées. Somme toute, des secrets qu’il faut savoir partager.
Il faut saisir encore l’inexplicable instant poétique et lui redonner une nouvelle saveur. La littérature comme reflet de la vie. La poésie comme souffle de l’âme. J’ai trouvé en cette dernière l’occasion de partager mes réflexions, mes sentiments. Rassembler, soutenir réécrire, composer, souffrir, aimer. Surtout aimer. Tant de verbes qui s’unissent parfois en un seul écho pour résumer une vie, l’idée de la voir doucement s’écouler en se disant témoin et acteur de sa propre existence.