Passager clandestin


De Malé Maja

Nous sommes le 20 juin 2050. Je est un autre. L’autre c’est François, c’est moi. J’ai été empoisonné comme des millions d’autres personnes au nom de la lutte contre le dérèglement climatique. Je ne pense qu’à une seule chose : ma survie. Je veux encore me baigner dans le Poème de la mer, infusé d’astres. Tout le reste n’est qu’hérésie. Il me reste 24 heures…

Pendant plus d’une décennie, l’utopie a régné pour faire croire que la technologie allait sauver l’humanité des enjeux du dérèglement climatique. Le mort de trop en 2039 a fait basculer l’ordre mondial dans une décroissance radicale et liberticide.

Une intelligence artificielle générale surpuissante, nommée IA 42, mène sans état d’âme ses serviteurs extrémistes du Mouvement V et des Brigades Vertes pour en finir avec les problèmes du climat.

Je suis un passager clandestin. Je voyage en stop, sans autorisation, pour rejoindre Belfast où Sophia me donnera un antidote. Sophia est une ancienne dirigeante du Mouvement V. Elle s’est repentie. Elle s’est maintenant engagée dans la clandestinité pour distribuer les stocks d’antidotes qui étaient sous sa responsabilité.

Elle est devenue une cible majeure pour IA 42.

Dean vient de Milan. Il est en route pour le voyage de sa vie pour retrouver Sonia. Oui, en 2050 seul un voyage de 24 heures est autorisé dans une vie.

Alors que tout semble perdu pour moi en arrivant enfin à Belfast, l’impensable se produit…

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Livre numérique
0,99€
Publié le : 12/09/2024
ISBN : 9791040563686
Formats : PDF - EPub - MobiPocket

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Malé Maja


Avant d’ouvrir un de mes romans, je me dois de vous en dire davantage sur ma personne. Car un écrivain qui se livre c’est un peu comme un canard qui se confie…

Comme La Fontaine, je m’inspire de mes illustres prédécesseurs. Dans mon cas du XVIe au XXe et particulier mais pas seulement. Enfin je ne sais pas si j’ai raison d’oser de qualifier mes sources. Cela pourrait faire de moi un prétentieux tellement j’ai le syndrome de l’imposteur lorsque je m’imagine écrivain. Finalement qu’importe. Je m’assume.

Alors je disais, comme La Fontaine je m’inspire de mes prédécesseurs pour transformer leur matière selon le principe « Diversité c’est ma devise ». Pour autant je ne transforme pas la prose en vers. J’utilise davantage leur génie comme des marches pour monter l’histoire que vous lirez.

J’aime aussi m’inspirer de Phèdre et ses apologues pour plaire et instruire à la fois. Ce qui me rend moins esclave de mon ignorance.