Que laisse-t-on derrière l’exil et les violences d’une guerre vécue ? Je suis celle qui n’a rien vu, pourtant, le silence criant de mes parents m’a claqué en pleine tronche.
C’est le récit singulier d’une fille de réfugiés, dont la vie s’entremêle dans les racines tortueuses d’un passé commun à tous les Cambodgiens. Sans cesse rattrapée par ses origines, l’autrice livre ici un regard intime de l’enfant qu’elle était à la femme qu’elle deviendra.
Journaliste indépendante, Many retrace dans L’odeur de l’encens, l’histoire de sa famille sous le régime des Khmers rouges et celle de leur trajectoire jusqu’en France.