En 2007, cinq femmes russes fondent à Zurich une association pour contribuer au rapprochement de la Russie avec l’Europe. Son but ultime est la création d’un centre culturel russe à Zurich, rêvé comme un pont d’amitié entre « les Nôtres et les Autres ». Pour leur projet, ces cinq femmes font le pari fou d’organiser une semaine russe à Zurich en partant de zéro.
Ce livre raconte leurs péripéties, joies et déceptions. Grâce à leurs efforts, l’événement tant attendu réunit les Russes et les Suisses dans une fête mémorable. Toutefois, le centre culturel russe ne voit jamais le jour, malgré une grande demande de la part des acteurs locaux. Ce livre formule les raisons de leur échec.
En 2010, les cinq femmes, un peu naïves et qui avaient tenté l’impossible, ont arrêté leurs activités. Que sont-elles devenues aujourd’hui, que sont devenus ceux qui les avaient aidées dans leur noble projet ?
Ce voyage de deux cents pages chez la diaspora russe en Suisse (avec ses quelques agents pro-Kremlin) est une critique citoyenne du monde russe d’aujourd’hui, car je ne peux accepter sans réagir le fait que « le nouveau rideau de fer couvert de sang est tombé avec un bruit ahurissant sur la scène qu’on voulait partager avec des humains, les Nôtres et les Autres ».
Née à Moscou, en 1970, je suis diplômée de l’Université linguistique de Russie et émigre en France en 1992. Après un an passé en Vendée, où j’ai participé aux somptueux spectacles du Puy du Fou, j’obtiens un master aux Langues’O (INALCO), à Paris. Partie vivre en Suisse quelques années plus tard, je complète ma formation à l’Université de Zurich pour enseigner le français et le russe en Suisse alémanique. Membre de l'Association des professeurs de russe en Suisse et du Conseil des compatriotes russes, j’ai été en 2010 et 2011 co-présidente de l'Association Suisse-Russie, fondée en 1925. En 2021, l'édition moscovite "Steklographe" a édité mon premier roman « H.A.H. » dont l'action se déroule dans les années 90 et évolue entre Moscou, Lausanne, l'Italie et la Vendée.