Einstein disait : « Ce n’est que pure folie de faire sans cesse la même chose et attendre chaque fois un résultat différent ! » Allions-nous continuer d’espérer qu’un changement survienne dans nos vies comme par magie ?
Chacun de notre côté, nous avions demandé, imploré, supplié, qu’une porte s’ouvre, qu’une nouvelle voie se profile. Nous voulions juste un signe, un point de départ !
25 janvier 2015, en fin de journée : Nous aurions pu passer à côté, nous aurions pu le voir sans le regarder vraiment, ou être dérangés par un coup de fil. Un acte manqué dont on n’aurait jamais eu conscience. Mais ces deux heures et huit minutes devaient marquer un avant et un après dans nos vies.
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Alors que le ciel ne cesse de s’assombrir dans nos existences, le projet qui nous percute réveille et attise une étincelle qui était sur le point de s’éteindre. Marcher ! Nous allons marcher jusqu’à Saint Jacques !
Emportés et soutenus par une force que nous ne connaissions pas, les synchronicités et les coups de chance balaient, effacent, pulvérisent les contraintes et les obstacles.
Tout cela a commencé à se produire avant de partir et s’est poursuivi tout au long du chemin. Ce que nous n’avions pas prévu, c’est que depuis, ça ne s’arrête plus !
Marc Challet a grandi dans une famille qui, très tôt, l’a sensibilisé aux voyages et à la découverte de nouveaux horizons. Le regard fixé sur le lointain, il vit une enfance simple, passée à se chercher, à observer des personnages inspirants, en quête peut-être d’un héroïsme capable de changer le monde. Plus tard, la nature, les déserts et les grands espaces deviennent son terrain de jeu, persuadé qu’il existe un lien parfait entre l’individu et l’infiniment grand.
S’apercevant que chacun possède sa propre vision des choses, il en déduit que si le monde dépend de la perception qu’on en a, alors le monde est à l’intérieur de soi et non à l’extérieur. C’est à partir de ce moment-là que les choses ont commencé à bouger, en lui et dans le monde qui l’entoure.