Le refus de soin représente un imprévu fréquent dans les prises en soins infirmiers. Or il peut être l’occasion de réajuster le projet de soin. Ce travail de fin d’études infirmières présente la place du refus de soin dans la relation soignant-soigné, ainsi que les types de refus. Il questionne l’apport de l’approche empathique dans leur prise en compte, et tente d’identifier d’autres habiletés professionnelles utiles. Pour cela, quatre infirmiers ont été interviewés. Indépendamment de leur lieu d’exercice, ils mettent en avant l’importance de respecter le souhait du patient, de l’informer, de rechercher son consentement éclairé. Certains soins sont identifiés comme présentant un risque plus fort de refus : toilette, sondage urinaire, prélèvement veineux. On relève aussi que l’absence de compréhension du sens du soin et la peur de la douleur sont des éléments qui prédisposent un patient à refuser un soin. Néanmoins, sur ces points, des solutions peuvent être mises en place. Il en reste que certains cas représentent une impasse pour les équipes et les patients. Les résultats présentés sont homogènes et apportent des pistes pour traiter le sujet.
Après une première partie de carrière dans la gestion de projets, en entreprises et en associations (environnement, protection de la nature et soutien à la parentalité), Marie-Laure Demaegdt a effectué une reconversion vers la santé. Son année d’apprentissage de la réflexologie l’a incitée à oser un grand rêve: des études d’Infirmière.
Avec 10 années d’études en gestion de projet, management, communication, puis réflexologie et sciences infirmières, elle a étayé ses connaissances et continue à soigner et chercher de nouvelles solutions pour prendre soin d'un monde en mutation.
Grâce à ses 13 années d’expérience professionnelles, elle a rencontré un très grand nombre de situations où les notions de sens, de consentement et d'autonomie de la personne ont été questionnées. C'est aussi avec ce vécu qu'elle cherche à analyser les faits et questionner les acteurs de terrain.