Ce récit se passe en 2184. Le cœur du sujet est l’écologie dogmatique dans un contexte de scission de l’humanité entre une classe dominante, via un capitalisme financier qu’elle contrôle totalement, et une sous classe productrice, au service de la première. La société de nantis, qui n’a plus rien à attendre du progrès matériel, poursuit l’utopie de construire une Société sans risque.
Quelles sont les caractéristiques de cette Société sans risque, son devenir potentiel, ses limites ? Quelle gouvernance, avec quels outils pour que ses membres adhèrent aux objectifs ultimes ? Comment la soif d’irrationnel inhérente au genre humain menace‑t‑elle l’ordonnance d’une telle société ? Que met‑on dans le concept de nature, et comment se positionne l’espèce humaine par rapport à lui ? Quelles relations entre sciences, politique, gouvernance, idéologies et dogmatismes ?
Cette farce au énième degré a comme ambition première de divertir le lecteur. Mais tous les concepts introduits comme moteurs du récit existent. Le trait est juste grossi à l’extrême. Au-delà du grotesque, cet essai pourrait aussi susciter quelques interrogations. Il a été écrit il y a quelques années, et déposé officiellement en novembre 2017. Il semble que la réalité ait dépassé ma fiction.
Michel Negynas
Comment émerge un grand thème environnemental, et comment prend il l’ascendant sur des milliers d’autres thèmes possibles ? Comment des contrevérités évidentes deviennent elles des idées reçues ?
Dans ces conditions, comment gérer nos évolutions sociétales, par exemple co ... Lire la suite