2049. Au cœur d’un village isolé, douze survivants vivent en autarcie. Après la chute civilisationnelle qui a suivi l’emballement du dérèglement climatique, tout est bouleversé : l’hostilité domine le monde, et les ressources manquent cruellement.
Contraints par la faim, les villageois quittent leurs foyers dans l’espoir d’un mieux. Au cours de leur périlleuse excursion, l’urgence et le désespoir les poussent à se retrancher dans une maison surprenante, dont les équipements ultramodernes piquent leur curiosité. Ils ne sont pourtant pas au bout de leurs peines, car ils y exhument un secret aussi exaltant que terrifiant : une machine à remonter le temps.
Une seule question, horrifique : est-ce la seconde chance tant rêvée pour Homo sapiens, ou bien l’instrument de son extinction ?
Un roman d’anticipation protéiforme et intelligent, qui interroge le déterminisme et l’humanité en son sens le plus large.
Comme beaucoup de parents, Nicolas Dubouloz s'interroge sur la perspective de l’effondrement de notre civilisation, trop fragile face à la catastrophe climatique qui se profile, et s'angoisse à la pensée de ce qui attend ses deux enfants, qui arrivent à l’âge adulte.
L'écriture de 2049, Le chemin le plus sûr a été inspirée par ses passions, l’Histoire, la politique. Par ses voyages, en France, en Angleterre, aux Etats-Unis, en Russie ... Par sa formation scientifique qui l'a conduit à débuter sa carrière comme chercheur en astrophysique. Mais aussi par le spectacle de la très grande difficulté, en dépit des bonnes volontés, des organisations humaines à agir pour changer réellement notre société et notre économie, et à ne pas seulement manier des mots et des concepts savants qui en donnent l’apparence.