« Le temps gouaille joyeusement aujourd’hui. Les hirondelles, haut dans le bleu, jouent à attrape-brigand. L’air sent bon, ma femme aussi. Je raconte tout cela parce qu’il m’a pris de mourir. Un accident banal : je roulais à moto à tombeau... ouvert ! La pierre l’a refermé. Voilà, rien d’anormal. »
Un narrateur qui meurt dès les premières pages, un chien qui ne supporte pas les uniformes, un pharaon condamné à la chaise électrique, ou encore des gangsters un peu trop bavards… À coup de thématiques surprenantes et de chutes improbables, Pascal Delassois détricote le genre de la nouvelle pour vous offrir un concentré d’humour où se révèle la bizarrerie du quotidien.
Entre jeux de mots, références culinaires, histoires d’amour loufoques et décès impromptus, le tout agrémenté d’un soupçon d’impertinence, ces cinquante-six nouvelles explorent la vie et le langage jusque dans leurs recoins les plus absurdes.
Entre deux stations de métro, dégustez ces histoires à l’humour mordant et laissez-vous porter par le fil des pensées d’un narrateur aussi mystérieux que farfelu !
Biographie : Je suis né en 1964, en Belgique. Marié, une enfant.
Je travaille comme responsable d’un service revêtement de sol chez un grossiste en matériaux de construction depuis 1991.
L’écriture a toujours eu une chambre réservée dans mon cœur, un refuge créatif. En autodidacte, j’ai tenté de l’aménager. Ce fut un parcours semé de questions, de doutes, mais aussi de plaisir : une chute inattendue, un thème improbable qui se révèle jouissif à écrire et je ne le cache pas, d’une fierté d’avoir mis le mot fin après des heures de corrections. Aujourd’hui, j’ai la matière pour proposer un recueil d’un genre que j’affectionne : la nouvelle. Je trouve qu’elle correspond bien à l’esprit du temps présent : vif, concentré, exigeant la concision. Comme un tartare coupé au couteau : le juste dosage de la découpe ! Qu’à cela ne tienne, j’adore cuisiner si possible en musique ! Que ça pétille de mille feux ! En un éclair, passer dans la fiction pour se déconnecter, fût-ce le temps d’un café !