Le Boucher du Carnaval


De Patricia Van Geluwe

Julie Leboidre est une petite fille heureuse et choyée. Elle aime ses parents, ses frères, son chat, les fleurs, les chars, les décors, les déguisements, les couleurs, les confettis.

Le 27 février 2000, sa vie va basculer alors que le carnaval de Nice bat son plein.

Un homme la viole. Elle n’a pas encore 10 ans.

Sa mémoire pourtant prodigieuse lui fait défaut ce jour-là.

Ses yeux. C’est tout ce dont elle se souviendra de son agresseur. 

Julie va se relever de cette épreuve et formule bientôt le vœu de toute une vie : entrer dans la police, former une brigade spécialisée dans le combat contre les violences sexuelles. Elle donnera un nom à cette lutte : la sexilience.

Son caractère allié à sa force morale et à son étonnante mémoire, lui permettent l’accès aux études supérieures dès l’âge de 15 ans. 

En 2013, en passe d’atteindre son objectif, elle devient commissaire de police à Nice. Elle a 25 ans.

Sa brigade opérationnelle, elle s’empare du dossier d’une sinistre légende du Carnaval de Nice. Un violeur meurtrier multirécidiviste que la presse a baptisé dès 2008 « Le Boucher du carnaval ».

Elle relève des indices suggérant qu’il sévit depuis bien plus longtemps encore.

Ce monstre pourrait-il avoir un lien avec sa propre histoire ?

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Livre numérique
4,49€
Publié le : 31/07/2023
ISBN : 9791040525127
Formats : PDF - EPub - MobiPocket

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Patricia Van Geluwe


Octobre 2022

Ma vie. Remuante et passionnée.

Paris. Un premier mariage à 18 ans. Un enfant à 20 ans. J’arrête mes études de médecine. Un divorce à 25 ans. Ce fut une tentative de jeunesse.

Je commence à m'épanouir, à expérimenter. De la fabrication de bijoux, je passe à l’audit en GIE d’expertise comptable, puis à l’interprétariat en intérim, et j’en passe.

Je vis seule avec Christophe, mon adorable fils.

Je rencontre des gens nouveaux, originaux, je renoue et retrouve des amis égarés lors de mon premier mariage. Je crée des liens. Le film « Saturday night fever » me donne… la fièvre de vivre ma vie.

J’ouvre un cabinet de parapsychologie. J’écoute, j’entends, je tente d’aider. Et ça marche. Mon fils et moi mangeons à notre faim.

En 1985 je rencontre Yan, mon bientôt mari. Nous nous aimons pour de bon. Si fort.

Nous allions nos compétences, montons ensemble une société de publicité et de vente par correspondance. Et ça marche.

Nous quittons Paris tous les trois, pour la côte d’Azur. Un nouvelle expérience. De nouvelles rencontres passionnantes, de nouveaux amis viennent s’ajouter à nos amis parisiens.

Beaucoup de voyages, beaucoup de travail, beaucoup de fêtes et de dîners entre potes, beaucoup, beaucoup, et beaucoup de rires. Un cancer du sein. Sauvée.

Et puis le théâtre, et puis le chant. Et notre amour.

Et puis… Les livres ! Ils m’accompagnent partout, tout le temps. Peu à peu arrive l’envie de passer de l’autre côté de la page, ce côté qui tient le crayon devant la feuille blanche au début. Des ateliers d’écriture, des rencontres encore. Magie. 

Et puis... tout s’arrête le 28 juin 2021. Mon doux mari meurt d’un cancer foudroyant du poumon. Il avait pourtant arrêté de fumer en 1993.

La chute, le désespoir. Une dépression.

Avant, on s’était dit tous les deux, que si l’un mourrait avant l’autre, on aurait le droit de pleurer bien sûr, mais pas trop longte