États-Unis, Nouveau-Mexique, 1947. Lorsque Pierre découvre que la légende entourant l’Alien de Rosswell* est bien réelle, il décide de mener son enquête. Bientôt, l’écrivain en panne d’inspiration comprend que la créature vient mettre en garde l’humanité contre un personnage inattendu : Jésus-Christ.
Au fil de ses contacts avec la planète de cet étrange visiteur, Pierre apprend l’existence d’un christianisme extra-terrestre. Il y trouve le sujet de son prochain roman et devient le témoin d’une sombre histoire, qui trahit la nature profondément despotique du prétendu Sauveur. Et si le royaume de Dieu avait tout d’un enfer ?
Dans la Force du mensonge, Pierre Godard invoque le mythe le plus structurant de l’histoire de l’Occident pour composer une satire cinglante des Évangiles aux accents typiquement nietzschéens. Il suffit de prendre les Évangiles pour une mystification pour dévoiler la collusion inattendue entre Zarathustra et le Crucifié, entre le prophète de l’Éternel Retour et celui de la Vie Éternelle !
* Authentique. L’événement défraya la chronique des faits divers, à l’époque.
Ingénieur civil des Mines, Pierre GODARD conjugue penchant pour les sciences dures et passion pour la littérature, également dure pourrait-on dire. Il se demande ce qui distingue les mots qui disent vrai de ceux qui mentent. Car il n’y a aucune règle. La liberté d’expression est enivrante, permettant de voyager à l’infini. Sans quitter son fauteuil. Ni son lit. Si, il y en a pourtant une : celle d’écrire dans un français de diamant. La voilà donc, la martingale de la vérité, le secret de l’autorité du texte écrit. Pierre GODARD pratique avec les mots comme un dompteur avec ses fauves : à coups de fouets.