Aucune gomme n'efface le manque


De Robert Cappadoro

François Ponthil, un directeur de banque de quarante-cinq ans, glisse dans son cercueil, avant qu’on ne l’enterre, le téléphone mobile de sa fille Manon, morte à dix-sept ans. Il veut lui faire un aveu qu’il n’ose faire que par ce moyen. Le soir même, il l’appelle et lui laisse un message où il avoue une profonde culpabilité entraînée par son comportement impardonnable le jour de sa mort.

Quelques instants plus tard, son téléphone sonne : le nom de Manon s’inscrit sur l’écran…

Il va découvrir que c’est Cindy qui l’appelle, une employée du funérarium de dix-huit ans, née de père inconnu, qui a volé le téléphone dans le cercueil. Exploitant les remords de François en utilisant les données contenues dans le téléphone, Cindy va, d’autorité, s’attribuer la place de Manon en donnant à celle-ci sa propre personnalité, violente, agressive. François accepte cette nouvelle Manon qui est sa fille tout en étant une autre et il s’ensuit entre ces deux personnages une relation transférentielle qui va prendre une place de plus en plus importante dans leurs vies et les entraîner dans un terrible engrenage.

Cindy est un être violent, pervers, manipulateur, mais aussi un personnage complexe, non dénué de sensibilité, capable de se transformer pour accéder à une certaine forme de lucidité sur elle-même et sur le monde. Sous sa manipulation et son sadisme, c’est dans une quête d’amour que Cindy s’est engagée. Finalement, sans l’effacer, elle dépassera le Manque pour entrer dans la quête de soi.

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Livre numérique
3,99€
Publié le : 17/11/2021
ISBN : 9791026293514
Formats : PDF - EPub - MobiPocket
Livre papier
16,90€
Publié le : 17/11/2021
ISBN : 9791026293521
Formats : Broché - 140x216
Pages : 298

Robert Cappadoro


75 ans - En retraite mais pas en retrait.

Né de parents italiens, en 1946, en Tunisie et ayant l’option entre les nationalités italienne ou française par suite d’un accord entre les deux pays concernant les ressortissants italiens nés en Tunisie après 1945, j’ai choisi à ma majorité d’être français, surtout par attachement à la culture française, notamment à ses grands écrivains que j’ai dévorés dès mon plus jeune âge. En 1968, je suis entré par concours à l’IDHEC (Institut des hautes études cinématographiques - actuelle FEMIS) en section Réalisation et j’ai mené entre 1970 et les années 2000 une carrière d’auteur-réalisateur de télévision et de courts métrages (notamment Sibylle, court métrage nominé aux Césars et plusieurs fois primé y compris en 2010). Cette carrière m’a absorbé, mais mon goût pour l’audiovisuel n’excluait pas celui de la littérature qui s’est matérialisé dans plusieurs manuscrits de roman dont celui-ci : Aucune gomme n’efface le manque.