Si une seule phrase était permise pour résumer l'humanité, ce serait celle de Monod :

L’homme sait enfin qu’il est seul dans l’immensité indifférente de l’Univers d’où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son devoir n’est écrit nulle part.

On ne peut pas reprocher à ce Prix Nobel de ne pas avoir tenté de convaincre le primitif de l’évidence ! En effet, pour le primitif, il est parfaitement inutile de tenter de l’instruire, car il a fait le choix de l’ignorance (la croyance) en lieu et place de la connaissance, le choix de la boîte vide ! Que le néo-primitif d’aujourd’hui, persiste et garde alors jalousement l’héritage d’un puéril imaginaire !