La jeune héroïne de Namam est devenue maman avec un certain enthousiasme. Malheureusement, son bel optimisme s’est rapidement heurté à une série d’injonctions contradictoires et à un inexorable épuisement.
Au fil de son cheminement intérieur, qui la pousse à affronter sa culpabilité étouffante et ses pulsions de violence, elle se réfugie dans l’art. Entre sublimation et quête de sens et de liberté, elle lutte contre les exigences de sa vie. Alors qu’un événement perturbateur bouleverse à nouveau son quotidien, trouvera-t-elle l’équilibre et la paix tant recherchés ?
Réflexion éclairante sur la maternité, ce récit dévoile les pensées taboues partagées par de nombreuses femmes. Une mise à nu troublante, où les paradoxes et aspirations d’une mère sont explorés avec sincérité.
«Si vous voulez des enfants
C’est pas moi qu’il faut venir voir »
Ainsi débute le premier poème de
Rozina, qu’elle partage un soir de décembre 2019 sur les réseaux sociaux. L’engouement est immédiat : elle décide de poursuivre l’écriture sur la maternité et le travail. Pas de complaisance ou d’atermoiements. Des poèmes courts qui résonnent particulièrement avec les jeunes mères tiraillées de notre époque.
Rozina sait de quoi elle parle ! Diplomée d’HEC, passée sur les bancs des agences de publicité parisiennes puis entrepreneure à succès, Rozina peine parfois à concilier conquête professionnelle et maternité. Mère de 3 jeunes garçons, à ceux qui lui demandent « Mais imagine ils te lisent un jour ! »
Elle répond : « Et bah ils liront Et ils sauront »
Rozina nous a quitté en décembre 2021 des suites d’un cancer, mais elle a laissé le manuscrit NAMAM Maman a l’envers.