« Puisque je vous dis que le souvenir du bruit de ces pas me hante ! Il m’obsède jour et nuit depuis que le drame est arrivé. Il ne me laisse pas en paix. Il n’y a pas une minute sans que je ne pense à ce bébé, mon bébé, celui que je devrais tenir dans mes bras à l’heure qu’il est. Au lieu de ça, c’est un fantôme qui m’obsède jusqu’à la nausée. Aucune mère ne devrait connaitre les tourments que je traverse. Ce n’est pas humain, ça ! Avez-vous seulement une idée des terreurs qui surgissent dans mon esprit ? Mon petit, le sang de mon sang, la chair de ma chair ! ». C’est par ces mots que Cassy témoigne lors du procès où est jugé le meurtrier de son enfant, le père de celui-ci.
Quoi de plus ignoble qu’un infanticide ? Comment remonter aux racines du mal ? Comment raconter l’indicible, ce crime si singulier et qui fait pourtant l’ordinaire d’une cour d’assises ? C'est à ça que s'attache ce roman bouleversant qui se lit d'une traite.
Les pas du père résonnent de toute la pesanteur de la tragédie à laquelle ils conduisent. Où se cache la vérité ?
Né en 1973 dans le Jura, j’ai grandi au Pays basque. Je vis désormais dans le Pas-de-Calais où j’enseigne l’Histoire et la Géographie dans un collège.
J’ai écrit d’autres manuscrits en attente d’être étudiés. Le premier a pour titre 1981. Il narre le destin de deux hommes qui ignorent qu’ils sont cousins et qui vivent les évènements de l’année 1981, chacun dans son pays respectif.
Le second s’appelle Rue Jean Jaurès. Il raconte la vie de Toto, un enfant meurtri, au moment des élections présidentielles de 2017. Derrière, se noue un drame familial.
Maria Kostadinova constitue mon troisième manuscrit. Il traverse l’existence d’une orpheline en URSS .
Enfin, Gereziak est une dystopie imaginant ce que serait une France gouvernée par une extrême-droite qui aurait dépassé le plafond de verre en faisant sienne l’urgence climatique.
J’écris aussi des nouvelles dont j’espère publier un recueil.
Juliette est un personnage singulier qui veut faire le bien autour d’elle. C’est sa lubie. Le truc de Jojo le cantonnier est de récolter des bribes de tout et de rien, au hasard de son travail, à condition qu’elles soient de couleur rouge. Marlen n’est pas mieux lotie en s’obli ... Lire la suite