Que la vie est belle ! Une telle merveille ne peut être dégustée que par un expert aguerri, un amateur passionné, un explorateur chevronné de l'existence. Le secret pour y arriver ? Se détacher de tout, dénicher l'endroit idéal, le bon banc, le bon arrêt de bus afin d'y poser ses fesses et de contempler le monde avec un regard rempli d'émerveillement.
Ainsi parle Polzo, philosophe, poète et clochard de son état qui, assis sur son banc à l'arrêt de bus n° 12, disserte sur tout et sur rien en compagnie de son chien Sancho, un vieux Basset Hound baveux, édenté et puant, ronflant en permanence à ses pieds.
Polzo fait partie des invisibles inoffensifs, de ceux qu'on plaint et qu'on blâme tout en leur faisant l’aumône. Pourtant en secret, le soir, au fond de son lit, Polzo se transforme en justicier masqué en rêvant de venger les petites gens sans défense, les misérables, toutes celles et ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre face aux pervers et aux brutes du quotidien qui pourrissent leur vie…
Après l'épopée de Piaf, la sombre dystopie de Hope et la satire biblique de Je vous salue Solange, le quatrième roman de l’auteur nous plonge dans l’univers de Polzo, un clochard céleste, expert en bonheur, qui aime lire et lever le coude, en compagnie de son vieux chien, Sancho, en attendant de se transformer le soir venu, au fond de son lit, en justicier implacable... Un roman de rue sans toit ni loi qui cache bien son jeu.
Le texte que vous vous apprêtez à lire est un récit apocryphe. Son authenticité n’a jamais pu être établie et ne le sera jamais. Il n’existe qu’au travers des différents témoignages plus ou moins farfelus et contradictoires de personnes ayant fréquenté Solange, l’héroïne de ce ... Lire la suite