En 1983, je décidai de partir en vacances aux Antilles pour trois semaines, ainsi que pour faire une rupture totale avec mon mode de vie à Cannes, je choisissais de partir sur une petite île des Caraïbes, à St-Barthélémy. Pourquoi l’isthme d’Ouanalao, c’est le premier nom de l'île donné par les Amérindiens arawaks, qui peuplaient l'île, bien avant les Saint-Barth d’aujourd’hui, qui sont majoritairement originaires d’Europe. L’isthme est un lieu que j’ai découvert dès mon arrivée pour y établir mon campement sauvage, qui était formellement interdit sur l'île. Toutefois en respectant les lieux, mon séjour sur ce mini-territoire s’est très bien déroulé.
C’est l’un de mes meilleurs souvenirs. Je parle dans cet ouvrage de mon ressenti durant ce séjour, de ce que j’y ai vu et vécu. Par ailleurs, en circulant en cyclomoteur dans la capitale Gustavia, j’ai rencontré un ancien collègue de travail en vacances avec lequel je travaillais dans un restaurant à Mougins. Ces retrouvailles furent festives, elles me sortaient de ma solitude. Quelques jours avant le départ, je fis du stop en bord de route pour me rendre sur mon isthme, et une auto s'arrêta, c’était le directeur d’un hôtel du quartier de grand cul-de-sac.