Un soir, à Paris, en 1794, sous la grande Terreur… L’action commence au cimetière de Picpus, un lieu chargé d’histoire, où sont inhumées de nombreuses victimes de la Terreur. Héron, le chef de la police, un homme redoutable, ami de Robespierre et de Fouquier-Tinville, le fourrier de la guillotine, aperçoit un jeune homme vêtu de noir qui l’intrigue. Il est très beau, a une vie amoureuse, se montre imprudent. Héron n’aura de cesse de le poursuivre, de le traquer, à Paris, à Londres. Le 9 Thermidor, à la chute de Robespierre, qui sera sur la dernière charrette qui conduit les condamnés à l’échafaud, Héron ou le jeune homme ?
Illustrations possibles, correspondant au texte
– Charles-Louis Muller L’appel des dernières victimes de la Terreur Musée de Versailles
– Eugène Boyer La dernière charrette Musée Carnavalet
Né en 1931 à Poitiers, Yves Aubin appartient à une famille d’imprimeurs (Aubin, Ligugé). Il aime à dire qu’il est né au milieu des livres. Diplômé d’études supérieures de lettres et de droit, ancien élève de Sciences Po Paris et de l’ENA, il a fait carrière dans l’industrie et les organisations internationales. Il a par ailleurs créé en 1968 Les Tréteaux lyriques, une troupe d’opérettes qui poursuit une belle carrière, et en 1994 un cercle de réflexion politique, Le Club Saint-Honoré.