Suite de Voyage d’études, il est proposé, dans cette deuxième partie du roman, de poursuivre le périple des protagonistes à travers différentes parties des possessions africaines de l’Empire colonial français.

Peu avant la fin de sa vie, pour son nouveau roman, Jules Verne se trouvait confronté à résoudre l’importante question de la congruité entre la fiction de son texte et l’actualité de la politique coloniale. Son travail se trouvait interrompu par le scandale de l’État indépendant du Congo révélé par Edmund Dene Morel dans des ouvrages comme The Congo Slave State (Le Congo réduit à l’esclavage) en 1903 et plus tard, par Red Rubber (Le caoutchouc rouge) en 1906.

Dès 1904, la solution qui avait été trouvée par le romancier pour restituer une certaine vraisemblance au récit devait disparaître avec lui. Il n’avait laissé qu’un dossier intitulé Une ville saharienne à partir duquel son fils, Michel Verne, devait échafauder le roman L’Étonnante Aventure de la mission Barsac.

Poursuivant le travail abordé dans le premier tome de Prodigieux Périple à travers la ténébreuse Afrique, ce travail littéraire de pastiche tente de replacer ce nouveau voyage extraordinaire dans l’ensemble de l’œuvre du romancier. Par l’exploitation de différents fragments de manuscrits inédits issus des manuscrits de Jules Verne, cette deuxième partie apportera une résolution tout à fait inattendue à l’aventure qu’entreprendront certains personnages créés par l’écrivain.