« Maman, tu ne me manques pas, car tu m’as toujours manqué. » Cette absence indélébile habite Chloé depuis toujours. Mais ce sont les mots cruels et touchants de sa mère qui révèlent peu à peu au lecteur leur fragile relation. Les non-dits familiaux, étouffants, aggravent encore la distance émotionnelle entre mère et fille. Madame Berkovitch, épouse avant tout, s’est pliée aux exigences d’un mari qui s’est tout entier consacré à sa carrière. Elle n’a d’yeux que pour lui. Elle, qui souhaitait créer une famille unie, la déstabilise en surprotégeant son fils Martin, et en faisant écran entre Chloé et son père. C’est plus fort qu’elle. Elle se trouve incapable de tisser des liens familiaux solides. Seule une longue maladie lui donnera la lucidité et le courage d’aimer.
Un roman poignant mettant en scène deux femmes de générations opposées, cheminant ensemble à l’approche de la mort ; quand la pudeur s’envole et laisse place au pardon.
Apatride et voyageuse infatigable, Nicole Kranz née Brésilienne, a grandi à Genève, et a vécu entre autre à New York et à Paris. Elle parle cinq langues, a exercé de nombreux métiers, dont celui de journaliste, et a fini par poser ses valises à Lisbonne. Là, dans cette ville lumineuse, elle écrit ses romans avec le souci de peindre la vérité de notre monde dans toute sa beauté crue, entre splendeur et décadence.
Sa vocation de romancière, elle l’a puisée dans son expérience personnelle, dont elle a tiré un premier roman publié en 2016. Intitulé Bullshit, ceci n’est pas une histoire d’amour, elle y dépeint la violence d’une relation de couple avec un authentique pervers narcissique, dans le confort feutré et parfois cruel de la bourgeoisie genevoise.
Léo grandit à Bangkok, où son père est ambassadeur. Ce jeune Français à l’éducation irréprochable cache pourtant un secret inavouable. Né dans un corps qu’il rejette, il n’aspire qu’à une chose : devenir Joséphine. Mais dans son milieu social, c’est impensable. Il entreprendra donc ... Lire la suite